Le replâtrage par le maçon Louis-Philippe
Analyse de l’objet
- Transcription (orthographe respectée) :
Le pouvoir est représenté par un maçon [Louis-Philippe] occupé à replâtrer un mur qui porte encore les traces des Trois journées. L'auge remplie d'un gâchis que le dessinateur appelle de la Dupinade, la truelle chargée de la triste réponse soufflée par la doctrine [Guizot] à un personnage auguste [Réponse de Metz ], le mur déjà restauré en partie rendait cette pensée à l'artiste que : "La doctrine pousse le pouvoir à une terreur panique, lui fait replâtrer l'édifice social qu'il fallait reconstruire, le porte à envisager la révolution à laquelle il doit tout comme un évènement malheureux auquel il ne doit rien, l'invite à repousser des hommes qui l'ont élévé, [sur le mur le nom de La Fayette est déjà à demi effacé], pour se jeter dans les bras de ceux qui ont précipité son prédécesseur, enfin lui fait chercher des éléments de vie dans un gâchis de principes hétérogènes, dans une fusion impossible"